Allah
dit dans le Coran :
{ Ceux qui mangent de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. } [ Sourate 2 - Verset 275 ]
Il apparaît à la lecture de ce verset que les usuriers se lèveront de leur tombe, le jour du jugement, comme celui que le diable a violemment frappé. L’Imam Ibn Kathir explique le terme « le toucher » comme voulant dire « la folie » autrement dit, ceux qui mangent de l’intérêt usuraire se lèveront au jour du jugement comme ceux que Satan a rendu fou dans ce monde. On peut rappeler que dans la langue arabe, l’expression « l’homme a été touché » signifie « l’homme est possédé ».
Les preuves issues de la Sunna sont aussi nombreuses. On pourrait se contenter de rappeler le récit rapporté par At-Tabarani. Un enfant touché par un djinn fut amené au Prophète
pour qu’il invoque Allah
en sa faveur. Le Prophète
demanda à voir l’enfant. Il prit alors l’enfant et frappa son dos de sa main en disant : « Sors ennemi d'Allah, sors ennemi d'Allah. » Le visage de l’enfant retrouva alors son aspect initial.
Nous pouvons tirer plusieurs enseignements de ce hadith :
Le diable peut atteindre l’homme au point de le rendre fou, possédé.
Ce type de possession peut se soigner par les coups.
On a la preuve que le diable peut effectivement entrer dans le corps de l’enfant. En effet, le Prophète
dit : « Sors, ennemi d'Allah » ; or, il ne peut y avoir de sortie s’il n’y a pas eu d’entrée au préalable.
Plus la foi du soignant est élevée, plus la guérison est rapide. Le djinn prit peur sans même que le Prophète
n’ait eu besoin de lire le Coran.
L’opinion de la médecine moderne à ce sujet La médecine moderne n’est pas en mesure de déterminer les facteurs d’une telle maladie. Les médecins prescrivent alors des antidépresseurs qui ne font qu’aggraver l’état de santé du malade sans apporter le moindre signe de guérison. Certains malades sont internés dans des centres psychiatriques dans lesquels on réduit peu à peu leurs forces jusqu’à en faire de vrais « fous ».